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Reprise du travail ce lundi 3 janvier. Les techniciens préparent la dépose de la voilure et s’affairent à cisailler et à chasser les rivets en acier qui la fixent au fuselage. Le plan fixe arrière est déja chargé sur une remorque rallongée à 28 mètres pour la circonstance. |
Robert a les honneurs de la presse télévisée. Les ballonnets sont de nouveau démontés pour diminuer le gabarit vertical de la voilure. |
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L’équipe qui doit assurer le grutage et le transport, est parée. |
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Une première tentative de levage de la voilure est entreprise sans succès. |
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Il faut dire que tout l’appareil est construit par rivetage et que ce type d’assemblage n’est pas prévu pour être démonté. A l’arrière les techniciens vérifient les rivets un à un. |
Même chose à l’avant qui reçoit le renfort de Yves Pinotti et du grutier. En fait, à l’avant , une série de 7 rivets n’ont pas été chassés complètement. Quand on sait que ce type de rivet supporte chacun une force de 2,5 t au cisaillement, c’est la raison pour laquelle la voilure offrait une résistance au levage. Ces rivets sont connus sous le nom de “Jo-Bolt”. |
Taille d’un jo-bolt après cisaillement et son montage. |
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Finalement, après plusieurs tractions orientées, la voilure se désolidarise du fuselage. |
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La voilure sortie, le Pélican 46 et reculé dans le hangar. |
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Pour marquer cet évènement, une photo de l’équipe en compagnie du Président de l’association. Guy et Paul sont tellement contents qu’ils en présentent “les armes”. |
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les éléments de jonction entre fuselage et voilure sont démontés, tuyauteries, cables, faisceaux électriques, teleflex etc... A droite, Paul dépose les basques des moteurs. |
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La voilure posée sur ses supports de fortune, Il ne reste plus qu’à la sangler. |
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Chaque espace libre est récupéré pour charger un maximum de matériel. Un deuxième semi-remorque prend en charge les moteurs, la dérive et la gouverne de direction. |
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Un haricot n’arrête pas un Canadair. La voie égale la rue. |
Les illuminations de Noël accueillent le Pélican 46 dans les rues de Saint-Victoret. |
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Passage obligé devant l’hôtel de ville. |
le lendemain, au retour d’un vol technique, je tire une vue aérienne de son futur emplacement. |
Le pélican 46 en attente de remontage à coté des trois colonnes support. |
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6 janvier 23 heures, le deuxième convoi exceptionnel, emprunte le même itinéraire. |
“L’attelage voilure” mesurant 35 mètres de long, engendre quelques aménagements sur le parcours. |
Le convoi rejoint sans encombre la place de la cascade. Il est 23 heures 45. |
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A l’issue de la manoeuvre, Monsieur le Maire a réuni l’équipe de techniciens et les camionneurs. |
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Monsieur le Maire remercie les participants et sable le champagne. |
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La cabine du Pélican 29 arrive le vendredi 7 janvier, elle est aussitôt élinguée et déposée à proximité du Canadair. |
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Les moteurs sont parqués entre le Pélican 46 et la cabine du 29. |
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7 janvier dans l’après midi, la voilure est transférée de la remorque vers le fuselage dans lequel elle s’imbrique au premier posé. |
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L’appareil nanti de sa voilure au soir du 7 janvier. |
Les pièces détachées et le matériel outillage sont transférés à Saint-Victoret. |
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Raymond joue à la marelle et Guy est comme Marie Antoinette, il a perdu la tête. |
Tous les jours, Monsieur le Maire vient en voisin, saluer et encourager nos techniciens. |
Robert alèse également les passages de rivets et Paul pose des “pop”. |
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Les renforts sont posés provisoirement pour réaliser le perçage des trous. De solides corsets sont également montés sur les trains pour fixer les ferrures d’attache sur les piliers. |
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Toute la fixation de la voilure ainsi que les ferrures de renfort sont réalisées au moyen de boulons “aéro”. |
13 janvier, pendant que Patrick s’applique à découper les pochoirs pour les inscriptions, Eugène joue du palan pour mettre le moteur à l’horizontale. |
Le moteur gauche est approché et “enquillé”, puis c’est au tour du moteur droit. |
Monsieur Piccirillo, Maire de Saint-Victoret nous rend souvent visite pour se rendre compte de l’avancement du projet. Aujourd’hui, il est accompagné de Monsieur Dubreuil Directeur général d’Europter. |
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Le Pélican 46, en fin d’après-midi, équipé de ses deux moteurs. |
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Vendredi 14, le plan fixe horizontal arrière est amené. Le grutier n’hésite pas à l’escalader et agissant sur les sangles, permet à nos techniciens d’introduire les quatre boulons de fixation. |
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C’est vendredi, le jour du poisson, Yves a des “queues de morues” pleins les bras. Pour les fixer, il est obligé d’enfourcher les 2100 chevaux du moteur. |
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Patrick, affairé à sculpter les pochoirs ne se soucie guère du passage vertical des avions en courte finale sur la “32 droite”. Michel fait le ménage dans les caissons. |
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Le blason de la ville est apposé sous le cockpit. Yves travaille au noir. |
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la gouverne de direction est approchée, puis fixée par les deux axes du bas. |
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Le haut de la dérive verticale est ensuite amené, fixé sur sa base et relié à la gouverne. |
Le Maire et le Président de l’association sont venus en personne assister à la pose de la dérive verticale, dernier élément lourd . |
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Yves prépare les capots qui vont être remontés sur les moteurs. |
Raymond ajuste la position pendant que Yves et Paul maintiennent aux sangles. |
En fin d’après-midi, Maurice Bereiziat et Claude Le Louarn, nos deux pionniers, sont accueillis sur le chantier par Monsieur le Maire. |
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Au soir du 16 janvier, le Pélican 46 est complètement rhabillé. |
Mardi 25 janvier, par un vent glacial, les ballonnets sont remontés. |
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