FEVRIER  2005

Mardi 2 février, pour le maintien de la cabine qui doit être exposée dans le musée, le support avant a été usiné pour occuper les fixations de l’ancienne jambe de train.

Le gabarit de l’attelage ne permettant pas de franchir le seuil du gymnase, la cabine est chargée sur des “Crapauds”  et stockée dans cet espace qui deviendra le musée.

La ferrure gauche en cours de pose, Monsieur le Maire donne la main.

Paul torque les goujons à 30 m/kg et Gilbert

vérifie la symétrie du serrage, au 1/10° m/m.

En fin d’après midi, l’avion est décollé du sol pour vérifier le parfait centrage.

Yves et Nicolas mettent une dernière touche de peinture sur les goujons de fixation avant le hissage de l’appareil.

Nous sommes le vendredi 4 février 2005. C’est le jour J pour le dernier envol du Pélican 46. Le temps est magnifique, le vent est nul, tous les ingrédients sont présents pour réussir cette belle journée.

Nos techniciens ont revêtu leurs plus beaux atours. Au moyen de l’élingue de crash, l’appareil est hissé une première fois.

les supports sont guidés au centre de la section

de la colonne, le traceur  en marque l’empreinte.

Le Pélican 46 est redescendu au sol, et mis en attente.

Un deuxième traçage est effectué pour déterminer l’emplacement de la potence de carottage. Après perçage, des douilles filetées sont introduites pour recevoir la potence.

La potence solidaire de la colonne, quatre forages de diamètre 40 m/m sont pratiqués.

Pendant ce temps là, nos techniciens répondent aux sollicitations des médias.

A droite Claude Le Louarn, à gauche Guy Richard le fidèle grutier qu’on a surnommé “Tarzan”. Il grimpe partout et a tenu à assurer toutes les opérations depuis le début.

Snoopinotti, la mascotte est de la partie. Les goujons de 1 m de long et de 22 m/m de diamètre, sont équipés.

Puis ils sont glissés dans les orifices de la platine. L’avion est de nouveau hissé, déposé sur les colonnes, les goujons  présentés dans les forages.

A l’issue de cette première phase réussie, Paul déploie le grand pavois. Des cadres sont confectionnés pour contenir le coulage de la résine de scellement.

L’étancheité entre le béton et le cadre est réalisée au moyen de mastic, puis la potion magique additionnée d’un catalyseur est intimement malaxée.

La résine versée dans les cadres se répand dans les trous de carottage. Le remplissage complet est réalisé par manoeuvre alternative verticale des goujons.

Trois heures de séchage sont nécessaires pour le durcissement complet de la résine, la grue est enlevée, ça tient tout seul, tous les spectateurs applaudissent.

Monsieur le Maire a suivi l’opération d’un bout à l’autre.

De chaque coté du cockpit, les noms de deux pionniers sont inscrits.

MAURICE  BEREIZIAT  et  CLAUDE   LE   LOUARN.

24 juin 1963, l’ère des pionniers au temps des PBY Catalina.

3° en partant de gauche, Maurice Bereiziat. 9° en partant de gauche, Claude Le Louarn.

Le pélican 46 en très courte finale sur la place de la Cascade à Saint-Victoret.

La vue aérienne que découvrent les équipages se posant en piste 32 droite.

MARS 2005

Pendant ce temps, les sculpteurs s’activent au façonnage de la stèle. Elle est réalisée en pierre dite “Estaillade d’Oppède”.

A gauche, le chapiteau devant supporter un buste, à droite, détail “igné” du présentoir floral.

Le socle de la stèle en retrait du présentoir floral.

Dans des locaux proches du musée, nos techniciens ont aménagé des ateliers permettant la remise en condition de matériels.

La cabine est modifiée de façon à pouvoir recevoir les visiteurs, plancher renforcé, paroi arrière, escabeau d’accès etc...

L’nauguration est prévue le samedi 11 juin 2005.

Le contre-jour de Frédéric Valloton.

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