GALERIE  PHOTOS

Face à face avec le Pélican 46.

C’est le matin , la pantoire est encore amarrée à l’anneau du parking, l’avion attend le Mecnav pour la visite avant vol.

En plein été, en attendant l’ordre de décollage, toutes les issues sont grandes ouvertes pour aérer l’avion.

Ecopage par grand vent sur l’étang de Berre.

Par mistral très violent, seul le port nord de Marseille est praticable. Parmi les creux, l’avion se fraye une trajectoire à saute-mouton avec les navires cabotant dans le chenal.

Pendant la phase d’écopage, le pilote “verrouille” l’assiette 7° à cabrer pendant que le mecnav fouette les 4200 chevaux  pour arracher l’appareil qui s’alourdit de 500 kg par seconde.

Avec 5,1 tonnes d’eau à bord, l’équipage fonce vers le feu.

Le pilote vient d’appuyer sur le bouton de largage. Les deux portes à eau s’ouvrent simultanément, libérant la charge.

Largage sur feu de garrigue au col du télégraphe.

Largage à proximité des toiles d’araignées dans les collines de la Nerthe.

Un largage au moussant est reconnaissable à la trace blanche laissée sous la coque de l’appareil.

En fin de journée, l’appareil est rincé pour éviter les dépots salins et les trainées de moussant. Toute la cellule est aspergée à la lance de 70, les soutes à eau sont également rincées par plein au sol. 

La saison feux terminée, un bilan de santé est programmé.

Les organes défectueux ou en fin de potentiel sont déposés.

Le Pélican 46 aurait-il mué en bi-réacteur?

Ayant recouvré tous ses équipements il est paré pour la saison suivante.

Le 9 février 1995, le Pélican 46 malgré son moteur droit en drapeau, occupe une place de choix pour la réception officielle du premier Canadair CL-415.

La nuit est tombée sur la place de la Cascade. Le Pélican 46 brille de mille feux.

                     Comme dans la chanson sur Saint-Eloi,                       NON, PELICAN 46 N’EST PAS MORT, CAR IL VOLE ENCOR !

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