Octobre 2004

Tout le mois de septembre a été mis à profit par Monsieur Robert Piccirillo Président  de l’association, pour définir dans le plan de charge avec les différents partenaires, les protocoles de mise à disposition d’espaces techniques, de matériel de levage et de manutention, le recours aux techniciens spécialisés (moteurs, tôlerie, peinture, électricité, hydraulique), création de l’association.  

Le 5 octobre, le Pélican 46 quitte en remorque, le Boussiron. Le convoi marque un arrêt entre les deux pistes, car le trafic aérien est prioritaire.

Il est amené au parking nord de la Sécurité Civile.

Le 6 octobre, la cellule est nettoyée, l’avion reprend des couleurs.

Tout le monde, navigants et rampants tatent du “manche à balai”.

Pour le lessivage des oeuvres mortes, une nacelle est utilisée.

Après neuf années passées dehors, une fois lavé, il n’a rien perdu de sa superbe.

Le 8 octobre, il traverse toutes les installations aéroportuaires précédé de la “Flyco”.

Monsieur le Maire est présent pour accueillir l’appareil.

Le travail de démontage est entrepris. Toutes les portes de visites

sont déposées, moteurs, servo-commande, réservoirs, boosters etc...

Entre-temps nous passons un protocole verbal avec les brokers canadiens. Ils nous laisse gracieusement récupérer deux cabines.

La cabine du Pélican29 est réservée pour le musée de Saint-Victoret et celle du Pélican 05 pour le musée municipal historique de l’hydraviation de Biscarrosse. Elles sont tronçonnées le 24 octobre.

Tractées par un élévateur, elles sont éloignées de quelques mètres des fuselages, pour ne pas être endommagées par les ferrailleurs.

Ainsi, quatre Canadair seront détruits et passeront au broyeur.

Un technicien canadien est venu nous aider pour extraire les réservoirs souples de carburant. D’abord de l’extérieur, il déclipe les pions que l’allonge de son bras lui permet. Ensuite, par le trou d’homme, tel un reptile, il se glisse et disparaît complètement à l’intérieur du réservoir pour libérer les colliers de raccords d’intercom entre réservoirs.

Il ressort du caisson en effectuant les mêmes contorsions, replie le réservoir souple sur lui même à l’intérieur du caisson, de façon à ce que son volume lui permette de sortir par le trou d’homme.

Le 20 octobre, les moteurs sont décapotés.

21 octobre, les ballonets  sont déposés.

Ils sont démontés pour faciliter le nettoyage, le ponçage et surtout la manutention de la voilure quand celle-ci sera déposée.

La gouverne de direction est extraite le même jour.

S’en suit une longue période de ponçage, lavage, grattage.

Max bouchonne et bichonne la porte cargo avant. Yves ponce une “reprise de volets”.

Robin aime bien les “dessous” et Eugène fait le salut olympique.

Home page