Décembre

 CHANTIER  PEINTURE

Mardi 7 décembre, Yves Pinotti attaque la peinture des fuseaux moteurs.

C’est l’heure de l’apéro, Yves prépare “le jaune”.

La fente existant entre le bord d’attaque des volets et l’aile, est traitée en premier de façon à rentrer définitivement les volets. 

Tout l’extrados de la voilure est recouvert à son tour.

Entre-temps, Loulou et Guy mettent de l’ordre dans la boulonnerie.

Monsieur Robert Piccirillo, Président de l’association, nous rend visite plusieurs fois par semaine afin de constater l’avancement du chantier.

Petit à petit, le jaune se développe sur les bords d’attaque, les intrados, le fuselage.

Les volets peints, Yves et Raymond les rentrent, à l’aide du banc hydraulique portatif.

La couleur jaune est terminée. Une longue séance de

 marouflage commence pour délimiter les zone rouges.

Les marquages de l’appareil sont tracés avec précision.

Tout ce qui se trouve à l’intérieur du sctotch est à peindre en rouge sauf le 46.

Le travail de cache terminé, la peinture rouge est amenée.

Robert prépare la potion magique et les bords d’attaque des capots moteurs reluisent.

Yves n’a jamais été aussi près de la quille. Michel et Loulou font dans la dentelle.

Robert, dans une attitude lascive, trempe son pinceau.

Robert peint le liseré montant vers la dérive et Eugène prend le train.

Max et Nicolas retaillent les moustaches

et mettent du rouge aux lèvres.

Paul a le compas dans l’oeil et Patrick assure la sécurité.

Stéphane met un cache-nez et Max caresse le département du Lot.

Yves passe sur les détails et Patrick ne travaille pas à la “six, quatre, deux”.

L es “trois stooges” au décollage et Robert “tire le numéro 46”.

Raymond domine la situation  et Yves l’a dans le nez.

Paré de sa livrée toute fraîche le Pélican 46 attend maintenant le démontage de la voilure début 2005.

En attendant ses couleurs finales, la cocarde est celle d’un pays imaginaire.

A l’issue de la première phase, l’équipe

de techniciens s’est réunie autour d’un pot

offert par l’Amicale des Pompiers du Ciel.

Il a été décidé de sortir l’avion pour le tourner et le rentrer la queue au fond du hangar. Lors de la manoeuvre, la roue du train droit s’est bloquée.

Les avions, très longtemps restés sans entretien, la corrosion a fait son oeuvre. Les plaquettes gonflées par la rouille sont sorties de leur logement et se sont coincées.

Par acquit de conscience, le train gauche a également été vérifié. Max trace les contours des différentes couleurs pour que la cabine revête la même livrée que celle du Pélican 46.

Une fois dépanné, l’avion est rentré au hangar.

Max n’est pas resté inactif, la cabine est prête à recevoir sa nouvelle livrée.

 Dérive et gouverne de direction sont également terminées.

Finalement, le Président de l’association, Monsieur Robert Piccirillo s’est empressé de ramener un pot de peinture blanche et nos trois couleurs flottent sous l’intrados de la voilure du Pélican 46. La cocarde sous l’aile, c’était la cerise sur le gâteau.

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